...que Mercier a encore bien fait ça à TLMP

Je viens de lire une lettre que mon ami Jean-François Mercier a écrite sur sa fanpage de facebook, suite à son passage à Tout le monde en parle. J'ai alors regardé l'entrevue, vous pouvez faire de même ici.

Dans l'entrevue, Richard Martineau souligne que c'est le travail d'un directeur des programmes de décider si un élément de contenu sera porté ou non à l'écran. Jean-François souligne que les gags sur Nathalie Simard ont été présenté à radio-canada, que ces derniers ont eu des réticences mais on laissé les créateurs décider. Richard croit que la programmation de RC aurait dû empêcher ces gags d'être diffusé.

Richard n'est-il pas fier de dire que le Journal de Montréal ne le censure jamais? Selon ses dires, ce serait la job du rédacteur en chef non? Ouin ouin ouin, on va oublier celle-là Richard.

C'est si facile de dire ce qui n'a pas marché après coup. La vraie expertise, c'est de le savoir avant. Le reste, c'est être gérant d'estrades.

Jean-François souligne plus loin la notion du risque inhérent à ce genre de production. Qu'à ne vouloir prendre aucun risque, on se retrouve avec des émissions sans saveur. Et que de prendre des risques impliquent parfois qu'on se trompe. Je n'ai pas à dire que je suis d'accord, c'est de la pure logique.

Finalement, JF, dans sa lettre au fans, trouve dommage que personne ne soit venu en aide aux créateurs du bye-bye, au nom de la liberté d'expression, du droit à l'erreur.

Mon vieux, sache que l'appui du milieu ne vient uniquement que lorsque les gens du dit milieu y gagnent quelque chose, ou à tout le moins n'y perde rien. Sauver une rivière, ça paraît bien. Voter contre Harper, appuyer des grévistes, allez hop! Mais soutenir un artiste descendu par la critique? "Sans commentaires".

Pour ma part, j'ai écris à JF quelques jours après le bye-bye pour lui signifier mon appui, parce que j'ai déjà eu ma part de mauvaises critiques, et aussi mon lot de regards qui tombent plus bas quand tu les croisent. Je continue à préférer regarder mes amis dans les yeux même quand ça va mal.