22 janvier 2009

...qu'au Québec ça ne passerait probablement pas.


Lu ce matin sur Cyberprese.ca, de la plume d'André Pratte:

N'en doutons pas, l'appel de Barack Obama aux valeurs telles «le travail, l'honnêteté, le courage et le respect des règles» portera fruit. On rêve d'entendre chez nous un message aussi puissant. Pourtant, si par miracle surgissait un leader conviant les Canadiens à «une nouvelle ère de responsabilité», trouverions-nous en nous la force morale de relever le défi?

Bien sur que non. Lucien Bouchard a été insulté de tout bord tout côté lorsqu'il a osé dire que les québécois devraient travailler un peu plus. En France c'est pire: lorsque les employés de la SNCF font la grève (train, métro) parce qu'on songe à leur retirer des avantages que l'État, donc le peuple, n'a plus les moyens de payer, des utilisateur exaspérés trouvent quand même moyen de les appuyer.

Pourquoi ces différences dans des pays occidentaux et capitalistes?

Un livre intitulé: "Toute l'histoire du monde" émet l'hypothèse que la révolution française, où les gens ordinaire ont chassé les nobles, a laissé des stigmates profonds dans la mentalité de la France. On y voit encore l'État et les patrons comme des méchants.

Peut-être que notre révolution tranquille n'est pas encore évacuée au Québec, et qu'on voit encore les entrepreneurs comme des vilains exploiteurs. Idem avec les américains, mais à l'inverse, qui ont du se prendre en main tôt dans leur histoire et devenir collectivement des chefs d'entreprises de leur propre pays. (À coup de pelles et de pioches dois-je le souligner, et pas avec un X lors d'un référendum).

Moi qui croyait qu'il fallait oublier la veille et regarder vers demain, on me dit qu'il faut composer avec les 200 dernières années d'histoires...:)

1 commentaires :

  1. Anonyme a dit…

    T'es fort Marc! You got it, j'achète ton bouquin.