19 janvier 2009

...que tout dépend de qui te raconte l'histoire


Lu sur cyberpresse.ca: "Le mythe de la superinfirmière déboulonné"

Un chercheur dépose une étude à Montréal aujourd'hui qui démontre que les infirmières québécoises ne travaillent pas autant qu'on le prétend, et encore moins que celles qui bossent dans le reste du canada. Bien entendu, vu la noblese de la profession, il va y avoir des réactions monstres au Québec.

Une infirmière que je connais m'a déjà dis qu'elle avait eu une très grosse semaine. Tellement, qu'elle n'avait même pas eu le temps de luncher à un moment pendant la semaine, ce qui ne lui était pas arrivé depuis quinze ans.

Je ne connais personne qui lunch invariablement une heure chaque jour. Personne dans mon entourage n'a un horaire qui le lui permet.

Quand quelqu'un te dis que sa vie est un enfer, que son travail est trop exigeant, ne prend pas ça pour du cash. Pour une personne qui rayonne dans son travail, une autre souffre le martyr. C'est souvent du monde au mauvais endroit, ou qui en arrache dans tous les aspects de leurs vies.

En attendant, regardez bien le syndicat des infirmières (aka la mafia hospitalière), répondre avec "consternation et désolement" à cette étude plutôt...compromettante.