2 juin 2008

Sex and the journal of Montreal

Richard Martineau, dont j'aime particulièrement l'apport dans un monde de journalistes et d'artistes qui écrivent surtout ce qui paraît bien d'écrire, dit à quel point il a aimé le film "Sex and the city" ce matin dans le journal de Montréal:

"Les critiques ont dit que le film Sexe à New York est décevant. Ne les croyez pas, c'est complètement faux. Le film n'est pas décevant : il est carrément minable."

Quand vient le temps de critiquer quoi que ce soit qui traite d'un sujet émotif, comme celui des rapports ou représentations des sexes, rares sont ceux qui sont capable de faire fi de leurs réactions personnelles. Moi-même (qui a vraiment aimé le film en question) en était plutôt irrité pour la première moitié. Voir Carrie Bradshaw au paradis quand elle marchait dans son nouveau walk-in en verre givré me faisait dire que plus jamais je ne voulais entendre que les gars sont poches de tripper sur le sport à la télé. Talons hauts signés, ailes de poulet à 25 cents, même fascination superficielle.

Mais la fin du film rachète le tout de très belle façon. Je trouve même le film très féministe: on y présente des filles qui ont des intérêts typiquement répandus chez les filles ET qui décident d'être libre, chacune à leur façon. C'était pas ça le but du féminisme?

Richard fini en abondant un peu dans le même sens:"Cela dit, c'est la rançon de la victoire. En effet, plus on fait des gains, moins on se sent menacé, moins on se bat et plus on baisse la garde... C'est arrivé avec le français. Ça arrive avec le féminisme."

On baisse la garde, ou on arrête de la monter inutilement? A-t-on oublié que les quatre filles du film sont toutes des professionnelles accomplies?

SVP rafraichissez-moi la mémoire car j'ai l'impression que j'ai oublié: tripper sur les soulier, ça empêche quoi encore?